Projets

Titre (provisoire) : Mobiliser des outils de comptabilité écologique pour définir des trajectoires de développement compatibles avec la préservation de la biodiversité- Application aux actions de restauration d’écosystèmes conduites au Sénégal

Doctorante : Morgane GONON
Direction : Harold Levrel, Antoine Godin, Rémi Prudhomme, Adrien Comte
Laboratoire : CIRED
Partenaire : Institut sénégalais de recherche agricole et l’Agence française de développement (AFD)
Début : Novembre 2022

Résumé du projet de thèse :
Ce travail de doctorat intègre le travail de terrain, l’analyse spatiale et la modélisation économique afin d’examiner les modèles de financement les plus appropriés pour atteindre les objectifs de restauration des terres et des écosystèmes, avec un cas d’étude au Sénégal.
Le Sénégal met en œuvre et est au centre de programmes de restauration menés par des acteurs nationaux, internationaux, publics et privés, principalement axés sur deux types d’actions : le reboisement des mangroves dans les zones côtières et le reboisement des terres arides dans le cadre du projet de la Grande Muraille Verte. Ce cas d’étude permet d’examiner, dans diverses régions bioclimatiques, l’interaction entre les objectifs écologiques, les programmes et les politiques de développement, et la diversité croissante des parties prenantes impliquées.
Cette thèse met particulièrement l’accent sur la capacité du marché du carbone à contribuer à l’effort de restauration écologique et sur les transformations de structure de gouvernance liées à l’adoption de ce modèle de financement

Titre (provisoire) : Développement d’une « comptabilité de gestion écosystème-centrée » pour la gestion stratégique et collective des communs environnementaux : une recherche-intervention avec la Tour du Valat

Doctorante : Caroline VIGO COGUETO
Direction : Corinne VERCHER-CHAPTAL et Clément FEGER
Laboratoire : CEPN (Centre d’Économie de l’Université Paris-Nord)
Partenaire : Tour du Valat
Début : Avril 2022

Résumé du projet de thèse
La thèse vise à contribuer au développement de cadres en sciences de gestion pour répondre aux défis de la gestion des écosystèmes à travers l’approche des comptabilités écosystème-centrées. L’objectif est d’approfondir cette nouvelle approche tant sur le plan théorique que sur le plan de l’expérimentation, en utilisant le « cadre comptable écosystème centré » comme support de conception de comptabilités adaptées à différents contextes d’action pour l’environnement.
La thèse s’effectue par des méthodes de recherche-intervention en collaboration avec la Tour du Valat, un institut privé de recherche et conservation qui agit en faveur de la conservation des zones humides méditerranéennes.

Titre (provisoire) : Réencastrer le système financier dans la biosphère en mobilisant le cadre conceptuel de CARE
Doctorante : Soline RALITE
Direction : Thomas LAGOARDE-SEGOT (Kedge Business School) (Professeur d’économie et de finance internationale) [directeur] & Alexandre RAMBAUD [codirecteur]
Laboratoire : MOST (Dauphine Recherches en Management – Université Paris-Dauphine)
Début : Novembre 2021

Titre (provisoire) : Développement du cadre conceptuel comptable CARE (Comprehensive Accounting in Respect of Ecology) et de la comptabilité écosystème-centrée : Cas d’exploitations agricoles

Doctorant : Clément BOYER
Direction : Frédérique DEJEAN (Université Paris-Dauphine) (Professeure en sciences de gestion) [directrice] & Alexandre RAMBAUD [codirecteur]
Thèse intégrée dans le programme de recherche « Compter autrement, compter ce qui compte vraiment », dirigé par la Chaire Comptabilité Ecologique et inclus dans le projet « Sésame », lauréat de « Territoires d’innovation »
Laboratoire : MOST (Dauphine Recherches en Management – Université Paris-Dauphine)
Début : Novembre 2020

Problématique
Développement de la comptabilité multi-capitaux CARE, en lien avec la comptabilité écosystème centrée sur la ferme de l’Envol - et autres fermes du périmètre SESAME - sur le territoire de la communauté d’agglomération de Cœur d’Essonne et de ses partenaires.

Résumé du projet de thèse
La thèse s’inscrit dans un projet de recherche intitulé « Compter autrement, compter ce qui compte vraiment », porté par la Chaire Comptabilité Écologique (AgroParisTech, Université Paris-Dauphine et Université de Reims Champagne-Ardenne) et dont la direction scientifique est assurée par Alexandre Rambaud.

Le doctorant a pour objectif sur 3 ans de :
 Approfondir la question des capitaux naturels, dans le cas du projet Sesame et ainsi
développer le volet « capital naturel » de l’expérimentation de CARE ;
 Identifier les capitaux naturels en jeu dans les entreprises concernées, les définir
méthodiquement, évaluer leurs coûts de maintien et les types d’emplois de ces capitaux ;
 Analyser en regard les freins de ce modèle sur la question du « capital naturel » lors de sa mise en pratique et en déduire des recommandations méthodologiques. Participer au développement théorique et pratique du modèle CARE sur la question du « capital
naturel » ;
 Pour cela :
o Développer les bases d’une comptabilité analytique reliée à CARE, à même de
piloter le suivi de l’évolution des modèles d’affaires (pour cela, il sera possible
d’étudier et d’approfondir les liens entre CARE et IDEA) ;
o Insérer l’étude des capitaux naturels dans le cadre du développement d’une
comptabilité de gestion écosystème-centrée

Titre (provisoire) : La comptabilité des dettes écologiques nationales et d’entreprises, un outil de pilotage vers une économie durable

Doctorant : Clément SURUN
Direction : Harold LEVREL [directeur] & Clément FEGER [codirecteur]
Laboratoire : CIRED (Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement)
Période : 2019-2023

Problématique

Recherche et développement d’une articulation cohérente entre le niveau micro (organisations) et macro (échelle nationale) de la comptabilité écologique sous le prisme des dettes et créances écologiques.

Résumé du projet de thèse

L’objet de cette thèse est de travailler sur l’articulation entre la grande diversité des formes prises par le reporting externe des entreprises et la définition des conventions et des nomenclatures structurant les comptes centraux et satellites de la comptabilité nationale, mais aussi de tester le renseignement des comptes écologiques à ces deux échelles. Comment en effet les impacts mesurés et rapportés par chaque organisation ou secteur d’activité à un niveau individuel peut-il être évalué à un niveau agrégé ? Par rapport à quelles limites et standards fixés ou négociés au niveau national ? Pour mener à bien ce travail un ou plusieurs cas d’études seront mobilisés, dont l’objectif sera de tester la faisabilité de cette articulation et les adaptations nécessaires.

Titre : (Co)Pilotage et animation du Lab Capital Naturel, en partenariat avec WWF France

Chaire Comptabilité écologique :
Chef de projet pour la Chaire : Aurélien OOSTERLINCK
Comité de Pilotage : Clément FEGER, Aurélien OOSTERLINCK, Alexandre RAMBAUD

WWF France :
Cheffe de projet pour le WWF : Alizée MASSON
Comité de Pilotage : Anne-Charline GAL, Ciprian IONESCU, Alizée MASSON, Aurélie PONTAL, Juliette PUGLIESI

Lancement : 2021

Membres du Lab :

Membres actifs :
Carrefour
GRDF
Groupe Bel
Groupe Rocher
Michelin
LVMH

Membres observateurs :
CDC Biodiversité
Compta durable
Fondation AgroParisTech
La Dame à la Licorne
Ministère de la Transition Écologique
Université Paris Dauphine
Université de Reims Champagne-Ardenne
Vertigo Lab

> Plus d’informations

Titre : Développement et expérimentation de l’outil ESGAP en Nouvelle Calédonie, en collaboration avec l’Agence Française de Développement (AFD), WWF France, University College of London (UCL).

Chaire Comptabilité écologique :
Harold LEVREL > Responsable du projet
Adrien COMTE > Chercheur principal
Clément SURUN > Appui technique

Periode : 2020-2021

Résumé du projet

Adrien Comte et Clément Surun réalisent une étude dont l’objectif est de construire un tableau de bord d’indicateurs de durabilité pour la Nouvelle-Calédonie, l’ESGAP (Environmental Sustainability Gap).
Cette étude est faite dans le cadre d’un partenariat de recherche avec l’AFD et le WWF, pour une durée de 6 mois. L’ESGAP, développé initialement par l’équipe de Paul Ekins (UCL), s’apparente à un système de comptabilité nationale simplifié car il vise une certaine exhaustivité et il existe une cohérence entre les indicateurs environnementaux choisis : durabilité de l’usage des ressources, niveau de pollution que l’environnement peut éliminer sans dommage, état de la biodiversité, impacts sur la santé humaine. De plus, la référence explicite à des objectifs scientifiques (limites planétaires, seuils de capital naturel critique) et les modalités d’agrégation de l’indicateur final classent l’ESGAP dans la durabilité forte. Un travail de terrain consiste à récolter les données nécessaires, adapter l’outil aux besoins locaux et discuter de sa pérennisation dans le temps. Ainsi, plusieurs indicateurs centraux vont être créés. La méthode et le pilote construit sera transmis aux acteurs locaux en vue d’une pérennisation.

Titre : Estimation des coûts de désartificialisation (ou renaturation) des sols
Stagiaire : Elodie NGUYEN- -RABOT
Direction : Harold LEVREL, Mathilde SALIN, Charles CLARON
Période : Mai-juillet 2023

Résumé :
Ce travail vise à estimer les coûts de renaturation des sols en recensant et interrogeant les différents acteurs qui œuvrent à des opérations de renaturation. En effet, le rôle crucial des sols dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’érosion de la biodiversité a été porté dans le débat public par la Convention Citoyenne pour le Climat (2020). Or il est apparu que le rythme de l’artificialisation des sols est quatre fois plus soutenu que l’augmentation de la population. Pour freiner ce phénomène, il est possible de recourir à des opérations de désartificialisation (ou renaturation) d’un sol. Mais alors que les bénéfices de la renaturation d’un sol ne sont plus à prouver, la filière et le coût de ces opérations n’ont pas encore été documentés.

Titre : Un narratif mêlant l’analyse financière et les conceptions du capital pour
le banquier français et l’investisseur états-unien (1850-1970)

Stagiaire : Victor BLONDIN
Encadrement : Clément MORLAT et Alexandre RAMBAUD
Période : Mars-septembre 2023

Titre : Structuration des coûts de préservation écologique des sols dans le cas d’une exploitation agricole (Groupe Rocher)

Stagiaire : Vincent VALETTE
Direction/ Encadrement : Clément BOYER, Aurélien OOSTERLINCK, Alexandre RAMBAUD
Période : Mars-Septembre 2022

Résumé : Projet d’expérimentation des phases 1, 2, 3 et 5 du modèle C.A.R.E. sur le terrain de l’exploitation agricole de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) de l’Herbier, à la Gacilly (56).

Titre : Contribution à la définition des bons états écologiques des sols dans le cas d’une exploitation agricole (Groupe Rocher)
Stagiaire : Salomé GASTINEL
Direction : Clément BOYER & Aurélien OOSTERLINCK & Alexandre RAMBAUD
Période : Juin-août 2022

Titre : Projet C.A.R.E., pré-étude au Porte Atlantique de la Rochelle
Stagiaire : Charles ALLAMAN
Direction : Alexandre RAMBAUD
Période : Mars-Août 2022

Objectifs de la pré-étude :
 Mieux comprendre et faire comprendre le cadre conceptuel C.A.R.E, acculturer les interlocuteurs et lecteurs à C.A.R.E ;
 Mettre en évidence les apports de C.A.R.E en interne ;
 Étudier les données disponibles, les potentialités, la matérialité et la pertinence pour la suite, prédéterminer les informations disponibles ou non ;
 Faciliter une mission/ recherche à terme.

Titre : Définir un cadre comptable national en durabilité forte adapté à la lutte contre l’artificialisation des espaces naturels

Stagiaire : Morgane GONON
Encadrement : Clément SURUN, Harold LEVREL
Période : Mars – Octobre 2021

Titre : Le cadre conceptuel CARE (Comprehensive Accounting in Respect of Ecology) dans le cas d’exploitations viticoles : Etude du capital-sol, insertion des capitaux dans le modèle d’affaires, étude du plan de compte selon CARE et structuration d’outils informatiques

Stagiaire : Raphaëlle WATREMET (Stage de césure / AgroParisTech)
Direction : Alexandre RAMBAUD
Période : Octobre 2021 – Avril 2022

Titre : Structuration méthodologique de CARE
Stagiaire : Félix EVAIN (Master 2 / Université Paris-Dauphine)
Direction : Alexandre RAMBAUD
Période : Février – Avril 2021

Titre : COP 15 pour la biodiversité et comptabilité écologique : quelles synergies ?

Etudiant : Clément BOYER (Master 2 / Université Paris-Dauphine)
Etablissement : Université Paris-Dauphine
Direction : Alexandre RAMBAUD, Clément FEGER & Harold LEVREL
Période : Avril-Septembre 2020

Sujet

Evaluer comment, dans le contexte décisionnel de la COP15, il est possible de faire des propositions en matière de comptabilité écologique qui puissent représenter un véritable levier de changement à différents niveaux de gouvernance. Cela se traduira par la construction d’une cartographie des initiatives institutionnelles en matière de comptabilité écologique en durabilité forte. Un temps important sera consacré aux interactions avec les porteurs académiques de la Chaire et avec d’autres acteurs travaillant sur ces sujets. Des liens seront faits entre les projets / ressources scientifiques de la Chaire et associés à la Chaire, et les enjeux politiques en termes de biodiversité, tels qu’ils sont portée dans le cadre de la COP de la CDB.
L’objectif est de produire un document qui mette en lumière :
 Les innovations/propositions qu’il est possible de recenser en 2020 en matière de comptabilité écologiques, aux trois échelles (organisation, écosystème, État) ;
 De discuter ces propositions au regard des objectifs fixés par la COP15 ;
 De mettre en avant l’adéquation ou l’inadéquation entre les objectifs de la COP15 pour la biodiversité et des propositions en matière de comptabilité écologique ;
 De faire des propositions émanent du projet scientifique de la chaire.

Titre (provisoire) : Evaluer les coûts de préservation des sols pour les agriculteurs par la comptabilité environnementale. Application du modèle CARE chez Cerfrance

Doctorante : Eléonore DISSE
Direction : Franck AGGERI (Mines ParisTech) (Professeur en sciences de gestion) [directeur] & Alexandre RAMBAUD [codirecteur]
Laboratoire : CGS (Centre de Gestion Scientifique – Mines ParisTech)
Début : 2022
Financement CIFRE (Cerfrance)

Titre (provisoire) : Étude de l’application de la méthode de comptabilité écologique CARE à une collectivité territoriale, la Ville de Grenoble

Doctorant : Victor COUNILLON
Direction : Véronique BLUM (Université Grenoble Alpes) (Maîtresse de conférences HDR en sciences de gestion) [directrice] & Alexandre RAMBAUD [codirecteur]
Laboratoire : CERAG (Centre d’Études et de Recherches Appliquées à la Gestion – Université Grenoble Alpes)
Début : 2022
Financement CIFRE (Ville de Grenoble)

Titre (provisoire) : Expérimentation du modèle CARE aux activités de pêche (étude des écosystèmes marins)

Doctorant : Félix EVAIN
Direction : Frédérique DEJEAN(Université Paris-Dauphine) (Professeure en sciences de gestion) [directrice] & Alexandre RAMBAUD [codirecteur]
Laboratoire : MOST (Dauphine Recherches en Management – Université Paris-Dauphine)
Début : Novembre 2021

Financement par l’ANR DECLAMER (Development of ECoLogical Accounting for
Marine EnviRonment), dirigée par Pierre SCEMAMA (IFREMER)

Titre (provisoire) : Compter ce qui compte vraiment, prendre en compte les coûts nécessaires au maintien des capitaux naturels et humains en agriculture – La mise en place de la comptabilité socio-environnementale CARE-TDL

Doctorant : Louis DUMEAUX
Direction : Frédérique DEJEAN (Université Paris-Dauphine) (Professeure en sciences de gestion) [directrice] & Alexandre RAMBAUD [codirecteur]
Laboratoire : MOST (Dauphine Recherches en Management – Université Paris-Dauphine)
Début : Septembre 2020

Financement par la Fondation Carrefour dans le cadre du programme de recherche « Compter l’agriculture autrement, compter ce qui compte vraiment »

Titre (provisoire) : Expérimentation et développement d’une « comptabilité de gestion écosystème-centrée » pour la gestion stratégique et multi-échelle des milieux aquatiques et de leur biodiversité en Occitanie

Doctorant : Noubon René YEO
Direction : Gérald NARO (Université de Montpellier, MRM) [directeur] & Clément FEGER (AgroParisTech, MRM) [codirecteur]
Laboratoire : AgroParisTech Montpellier et laboratoire MRM (Université de Montpellier)
Début : Février 2021

Titre (provisoire) : L’adaptation et l’appropriation de l’innovation comptable CARE par l’implémentation d’un nouvel outil de gestion traduisant les intérêts des acteurs de l’organisation : Cas du site industriel Fleury Michon de Cambrai

Doctorant : Sébastien POULAIN
Direction : Pierre BARET (Excelia Business School – La Rochelle) (Professeur HDR en économie) [directeur] & Alexandre RAMBAUD [codirecteur]
Laboratoire : CEREGE (Centre de Recherche en Gestion – Université de Poitiers)
Début : Septembre 2020

Financement de la chaire « Evaluer et rendre compte de la performance globale »(Excelia Business School)

Titre (provisoire) : Etude de la mise en place de comptabilités environnementales, cas des systèmes alimentaires en territoires urbains et ruraux

Doctorante : Tiphaine GAUTIER
Direction : Géraldine FROGER (Université Toulouse – Jean Jaurès) (Professeure de sciences économiques) [directrice] & Alexandre RAMBAUD [codirecteur]
Laboratoire : Laboratoire d’Étude et de Recherche sur l’Économie, les Politiques et les Systèmes sociaux (Université Toulouse – Jean Jaurès)
Début : Septembre 2020

Financement CIFRE (Cabinet d’expertise comptable AUDIES)

Titre : Pilotage et animation du groupe de travail (GT) « Économie et Biodiversité » de l’Observatoire National de la Biodiversité (ONB), de l’Office Français de la Biodiversité

Chaire Comptabilité écologique :
Harold Levrel > Co-animateur du GT, expert en économie de la biodiversité
Aurélien Oosterlinck > Co-animateur et coordinateur du GT, membre du comité éditorial de l’ONB

ONB :
Amélie Le Mieux > Cheffe de projet ONB

Periode : 2020-2022

Résumé du projet

Le groupe de travail « Économie et Biodiversité », lancé en octobre 2019 pour une durée initiale de 3 ans, se donne pour mission de développer des indicateurs économiques de la biodiversité, capables de :
 Rendre compte de la dépendance de l’économie à la biodiversité
 Assurer un suivi des pressions de l’économie sur la biodiversité
 Assurer un suivi des objectifs de politiques publiques en termes de biodiversité
 Communiquer sur les enjeux jugés centraux et prioritaires auprès du grand public et des décideurs
 Servir d’outils d’aide à la décision

Le groupe rassemble une large diversité d’acteurs, parmi lesquels : chercheurs, économistes, écologues, chargés de mission DD / RSE, membres du service statistique du ministère en charge de l’environnement, de l’Office Français pour la Biodiversité (OFB), de bureaux d’étude et de conseils.

Il se réunit 3 fois par an. Les indicateurs sont développés ou actualisés dans le cadre des réunions du GT puis soumis à évaluation et validation au comité éditorial de l’ONB, avant d’être publiés. L’ensemble des indicateurs est enfin passé au crible puis hiérarchisé, selon différents critères (pertinence, robustesse, objectivité), par la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) dans le cadre du Conseil Technique et Scientifique (CRT). Les fiches indicateurs, ainsi que les autres productions du GT, sont publiés sur le site internet de l’ONB. > Indicateurs de l’ONB

Post-doctorant : Adrien Comte, post-doctorant (CIRED)
Chercheur de la Chaire : Harold Levrel (AgroParisTech, CIRED)
Periode : 2019-2021

Résumé du projet

Le projet MAIA (Mapping and Assessment for Integrated ecosystem Accounting) est un projet de recherche européen qui a pour but d’expérimenter des comptes d’écosystèmes et de capital naturel et de les pérenniser dans les systèmes de comptabilité nationaux des pays membres de l’Union Européenne.

MAIA est un projet de recherche européen H2020, qui démarre en 2019 pour une durée de 4 ans. Coordonné par l’université Wageningen aux Pays-Bas, il regroupe des partenaires de 10 pays d’Europe, dont des organismes de recherche, mais également des instituts de statistiques et des organisations européennes (Eurostat par exemple). Le but du projet est de mener à bien des expérimentations de la méthodologie développée par les Nations Unis, le SEEA- EEA (System for Environment-Economic Accounting – Experimental Ecosystem Accounts) afin de raffiner cette méthodologie pour mieux connecter les évaluations des écosystèmes à la comptabilité économique classique. Ce but se décline en quatre objectifs :

1) Établir des réseaux nationaux et internationaux entre les instituts statistiques, les autres branches des gouvernements, et les experts travaillant sur l’économie écologique et les écosystèmes.
2) Tester et évaluer les approches en cours de développement pour compiler des comptes dans le cadre du SEEA-EEA des Nations Unis.
3) Produire des documents techniques et partager les expériences pour améliorer le développement de comptes d’écosystèmes.
4) Améliorer l’accès aux bases de données nécessaire au développement de la comptabilité des écosystèmes.

Des études de cas dans les pays partenaires seront conduites pour mener à bien ces quatre objectifs. En France, AgroParisTech, dans le cadre d’une collaboration entre le laboratoire CIRED, le Ministère pour la Transition Ecologique et Solidaire, ainsi que d’autres partenaires académiques et publiques, va réaliser une étude sur la comptabilité des écosystèmes marins. Il s’agira de développer des comptes d’étendue des écosystèmes marins, de leur condition, et du coût économique de la dégradation de ces écosystèmes.

La réunion de lancement du projet a eu lieu à l’Université Wageningen, aux Pays-Bas, du 30 au 31 janvier 2019. Cette réunion a permis à tous les partenaires Européens de se rencontrer, de programmer les activités du projet, de coordonner entre les équipes pour collaborer efficacement, et d’échanger sur les expérimentations en cours dans les différents pays membres de l’Union Européenne.

Titre : "Réflexions théoriques sur l’articulation du modèle de comptabilité de gestion écosystème-centré avec le modèle CARE"

Etudiante : Maria VIO BIANCA CORONEL FERNANDEZ
Etablissement : AgroParisTech
Direction : Clément FEGER, Alexandre RAMBAUD
Période : Mai-Septembre 2020

Sujet

Il s’agit de poursuivre le travail déjà amorcé d’articulation entre l’approche des comptabilités de gestion écosystème-centrées et l’approche CARE. L’enjeu est d’avancer vers un système comptable hybride afin d’organiser la prise en compte et la conservation des entités naturelles du niveau de l’entreprise à la gestion collective des écosystèmes. Le travail contribuera a discuter les bases théoriques d’un tel rapprochement et à établir un premier schéma conceptuel articulant les deux modèles comptables proposés. Ce travail théorique sera illustré sur la base de cas simplifiés.

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Titre : Détermination et évaluation des dépenses publiques défavorables à la biodiversité

Stage effectué dans le cadre du GT "Economie et Biodiversité" de l’ONB, en collaboration (et co-encadrement) avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB).

Stagiaire : Vincent DESCHAMPS (Master 2 / École des Mines)
Direction : Harold LEVREL, Aurélien OOSTERLINCK (Chaire Comptabilité écologique) ; Amélie LE MIEUX, Julien MASSETTI (OFB)
Période : Mars – Septembre 2021